Dernière modif : 21/03/07

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VENDREDI 16 MARS 2007
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Dégustation à l'aveugle Régions diverses, à 19h30

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- Mâcon Fuissé Domaine Vessigaud 2003

- Vouvray Sec Domaine Olivier Carême 2005

- Vin de Pays d'Oc Clos des Nines Pulp 2005

- Côtes du Roussillon Domaine Laguerre Le Ciste 2003

- Côtes de Bergerac Hauts de Caillevel Ebène 2003

- Côtes du Luberon Cellier de Marenon Grand Luberon 2001

- Cahors Atrium 2000

- Côtes de Castillon Grusy Bel Air 2005

- Margaux Pavillon Rouge du Château Margaux 2000

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Le résumé d'Iza

 

Mistake...

 

…Ou la soirée des erreurs ! Un léger goût amer plane…le tanin ?

Ce ne sont pas, bien sûr les vins dégustés ce soir qui en sont la cause…

mais plutôt les scores lamentables obtenus aux joutes.

Si, sur les blancs, nous avons pu rêver que nous étions de brillants connaisseurs, les rouges nous ont gentiment rappelé que nous avions encore beaucoup à travailler, découvrir et apprendre.

Enfin, c’est l’impression que j’en ai eu, perchée sur mon tabouret d’observatrice. Et vous m’avez demandé un résumé…j’aurais bien du mal à ne pas y rajouter mon petit grain de sel perso.

Quatre blancs, quatre rouges, quatre équipes. L’équilibre.

Le temps de souhaiter la bienvenue aux deux nouveaux du jour, Franck et Jean-Philippe, et nous voila partis.

 

1) Jusque là tout est calme. Arôme de pêche, à venir dans le Viognier du Languedoc, de miel, pour le retrouver dans le Chardonnay (de Bourgogne…. nous sommes incollables depuis la soirée spéciale), d’acacia que forcément nous sentirons et la cerise, (non pas l’arôme de….) c’était le coing, ces deux derniers caractérisant le Chenin de la région Loire. Si, si, il n’y a pas d’erreur de frappe, on y va direct…

Bouteilles cachées, hommes au service, on y va.

Deux vins sont relativement jeunes, on devrait donc reconnaître facilement les deux autres, de 2003. Au nez, le N° 2 présente une odeur caractéristique de pierre…silex ? C’est ça. Serge en est presque  sûr…. c’est le bourgogne. Le N°4 présente une odeur assez marquée de fruit d’été, la pêche, bien sûr, qui s’en va très vite, pour laisser une légère impression, la même que celle que l’on a quand on déguste un muscat. Mais on hésite, le vin est plus complexe.

Allons nous glisser sous les chaussettes ; découvrons les étiquettes :

1 : Roussillon, Domaine LAGUERRE, cuvée le Ciste 2003 boisé et gras (fallait que je le case… c’était le clin d’œil spécial…)

2 : Bourgogne, Domaine VESSIGAUD, cuvée Les Tâches 2003 mielleux et minéral…bravo chef !

3 : Languedoc, Clos des NINES PULP 2003 vin de copain, ça j’aime bien.

4 : Loire, Olivier CAREME Vouvray sec 2005, je cherche encore les coings.

Les fiches seront certainement sur le site.

 

2) Afin de ne pas choquer la sensibilité de nos participants etc., etc.… (la phrase est bien connue) je vais passer très vite sur la partie "rouges" et je n’en donnerai que le résultat :

5 : Bordeaux, Côtes de Castillon 2005, Merlot majoritaire.

6 : Sud Ouest, Cahors Domaine ATRIUM 2000, avec sa bouche veloutée que visiblement personne n’a vue !

7 : Sud Ouest, Côtes de Bergerac Domaine des hautes de Caillevel 2003, là aussi du Merlot majoritaire…..comment le reconnaître ?

8 : Rhône, Côtes de Luberon, Domaine du Cellier de MARENON 2001.

 

3) Petit test final, grand vin de Bordeaux caché, appellation et millésime à trouver. Plaisirs… On écoute sagement  Michel, Hervé et Lionel dans leur poésie autour des senteurs. 98, 99 ou 2000, les arômes sont frais et discrets.

Le Merlot se fait voir…

Hervé tente le Saint Emilion 99 ; Michel le Cabernet 98 ; comme Hervé, Lionel est plutôt sur la rive droite.

And, the winner is…..

2000, Pavillon Rouge du Château  Margaux.

Allez messieurs, je n'ajoute rien... Si... la grimace de Nicolas (je t'ai vu !). Mais c'était à la lecture de la fiche et au prix de la bouteille...

Fallait-il cacher l’étiquette ? On en revient toujours au même sujet ; quand on connaît le vin on l’apprécie autrement. Si on le cherche, on n’est pas dans le plaisir. Cela me rappelle quelque chose ?

Découverte du plaisir ou plaisir de la découverte ? Question œnolo-philosophique assez puissante pour un vendredi soir 23heures.

Félicitations à Françoise pour tes quiches sublimes, gentiment découpées en bouchées, et pour tout ce travail effectué en coulisses. Merci à Serge, pour ta patience et ta persévérance  à éduquer un groupe de mécréants viniques.

Bonnes semaines à tous et à bientôt.

 

Iza

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