Dernière modif : 07/03/06

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SAMEDI 4 MARS 2006
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Dégustation "Examen Gustatif", de 9h00 à 12h00 puis de 14h00 à 17h00

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- Château-Grillet Neyret Gachet 2000 (7,4 sur 10)

- Gigondas La cave Cuvée Signature 1999 (6,9 sur 10)

- Palette Rosé Château Simone 2004 (6,9 sur 10)

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Résumé de la soirée, par Iza :

 

Journée d’examen gustatif du samedi 4 mars.

Session N°2 : 14h00 / 17h00

(Vachement meilleure que celle du matin, semble-t-il… ;-)

 

Acte 1 scène 1.

La réunion a débuté après un pique nique pas épicé du tout, juste « munsterisé » ; il a donc fallu s’amuser, une demi heure durant, avec quelques fioles odorantes, le temps de laisser reposer les palais engourdis.

 

Acte 1 scène 2.

Quatre arômes primaires et deux tertiaires, la technique est la même, bien rodée. Elle permet de se satisfaire lors de nos réussites, l’ambiance est jetée…même si certains s’entêtent à sentir du chèvrefeuille partout !

 

Acte 1 scène 3.

Etalage des 16 verres…le 16, c’est pour l’eau…..

Le palais ne perçoit, pour l’essentiel, que quatre saveurs fondamentales ; il est bien plus modeste que le nez.

- Le sucré

- Le salé

- L’acide

- L’amer.

 

Acte 1 scène 4.

Petit cours de biologie humaine…autour de la langue.

La surface de la langue est couverte de papilles qui détectent les saveurs, selon des zones de sensibilité réparties de façon assez précise.

- L’aire du sucré est située au bout de la langue.

- Celles de l’acide et du salé se répartissent les côtés.

- L’amer ne se perçoit qu’au fond de la langue.

 

Acte 2, scène 1 :

Patrick (l’aide de camp) arrive alors avec 5 bouteilles d’eau.

Froid glacial sur l’assemblée…là, c’est moins drôle !

 

Acte 2 scène 2.

Les 5 premiers verres sont remplis….. Bon,  l’aide de camp fait une bourde…(il est incontrôlable)….. « Le premier verre va nous servir de référence… » Les plus fins ont saisi tout de suite…il n’y a rien dans le premier…reste à trouver les 4 autres…dans l’ordre si possible.

 

Acte 2, scène 3.

Si les verres 2 et 3 sont difficilement identifiables, les 4 (sucré) et surtout le 5 (salé), qui rappelle Le Lavandou à Isabelle, se reconnaissent très simplement.

 

L’acte 3 est mieux perçu...

Acte 3, scène 1.

Les 3 étapes en bouche.

  • L’attaque est l’entrée en bouche du vin : elle livre la toute première impression.

  • Le milieu de bouche : aussitôt après, le vin reste et tourne en bouche quelques secondes pendant lesquelles les papilles s’en imprègnent et mesurent.

  • L’arrière bouche : avalé ou craché, le vin continue d’imprégner la bouche quelques secondes.

Acte 3, scène 2.

Les verres 6 à 9 sont remplis. Nous allons goûter les alchimies de Serge, sur un vin blanc, le même bien sûr.

  • Le 6 est acide en attaque ; c’est un 2002 (à la base un vin bidon…à cause de la météo). Peu de soleil = peu de sucre, peu d’alcool ; l’acide ressort très franchement.

  • Le 7 a une attaque acide puis disparaît (l’alcool certainement). Puis il reste l’acide en bouche. Il est plus acide.

  • Au 8, de l’alcool a été rajouté à il s’équilibre.

  • Le 9 est lui, bien sûr, plus sucré (Il s’est pris 2 g de sucre en plus et du glycérol). Il est donc plus moelleux.

Acte 4, scène 1.

Les verres 10 à 14 sont remplis. Patrick ne dit plus rien. Même chose sur un vin rouge des côtes du Luberon.

  • Le 10 est très tannique. (Voir le glossaire de l’asso)

  • Le 11 est plus sucré

  • Le 12 plus alcoolisé.

  • Le 13 est fortement déséquilibré, à cause du tannin ajouté en grande quantité.

  • Le 14 a été équilibré avec plus de tannin, mais aussi plus de glycérol et plus de sucre.

Acte 5 : Découverte et dégustation de 2 vins « bien particuliers »

 

Scène 1 : Le Blanc : vin d’exception  « Château-Grillet 2000 »                         

Ce vin est un cas unique en France ; une appellation monopole qui ne concerne qu’un seul domaine, un minuscule vignoble de 3,5 ha au sud de Condrieu.

Le Viognier, son unique cépage, lui apporte sa  richesse en alcool et ses parfums. Il est élevé deux ans au moins en fût de chêne.

On retrouve alors les qualités d’un Condrieu, avec un peu plus de finesse. La production dépasse rarement les 12 000 bouteilles. Contrairement aux Condrieu, ses voisins dont il partage le même cépage, Château-Grillet est un vin de garde. C’est l’un des très grands vins blancs de la vallée du Rhône, l’un des plus exceptionnels vins blancs du monde (ce n’est pas moi qui le dit, c’est le « guide des grands et petits vins de France » chez HATIER)

 

Scène 2 : Le Rouge : « Gigondas » La Cave, Cuvée Signature année 1999

Inconditionnelle du Condrieu, j’ai été totalement sous le charme du Château-Grillet qui, du coup, a éclipsé le Gigondas.

 

Encore bravo et un grand merci à Serge pour son investissement dans cet après-midi très agréable…

Iza

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