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VENDREDI 26 OCTOBRE 2007 |
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Dégustation Régions diverses à l'aveugle, à 19h30 ---------------------------------------------------------------------------------------------------- -
Pernand-Vergelesses Maison Louis Jadot 2004
- Pessac Léognan blanc Château Carbonnieux 2004 (6,2 sur 10) - Oakville Opus One Robert Mondavi 2002 (7,6 sur 10) |
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Le
résumé Vendredi
26 octobre 2007, une soirée IVV comme les autres ? Eh
bien non, pas vraiment… En
effet, ce soir là, sans le savoir, nous participions à un triple
anniversaire ; celui de la quarantième animation de l’Asso, sa
trentième dégustation et sa dixième dégustation à l’aveugle ! Et,
même si nous ne le savions pas, nous l’avons fêté comme il se doit,
avec des flacons dignes d’intérêt, soit qualitativement, soit par leur
curiosité, voire leur exotisme. Merci aux huit "Cachottiers"
qui ont sélectionné pour nous les huit flacons de la soirée. Merci
également à Françoise qui les a réceptionnés et reconditionnés, afin
que tous puissent participer au jeu. Les
huit "Cachottiers", répartis équitablement dans les quatre équipes
en lice, étaient censés être avantagés par la connaissance de leur
bouteille. Que nenni, seulement trois sur huit l’ont identifiée !
Bravo à tous les trois. Véni,
Dégusti, Vici ! Encore
que, deux d’entre eux étaient
un peu avantagés par la robe plus ou moins identifiable de leur vin.
L’un parce que le pinot noir est généralement reconnaissable entre
tous, l’autre parce qu’un bordeaux de 10 ans d’âge ne passe pas
facilement inaperçu… J’espère qu’ils ne m’en voudront pas…
D’autant que tout mérite ne leur est pas ôté pour autant ! Tout
ça pour en venir, en fait, au coup de chapeau de la soirée,
incontestablement décerné à Yves qui, sans indice visuel particulier, a
reconnu son flacon, parmi les huit… Joli coup… Une première place et
une citation bien méritées ! L’objectif
des quatre équipes était d’identifier, le plus souvent possible, le cépage
(unique ou dominant), le millésime, l’appellation et la région. La
formule a été, semble-t-il, un succès. Nous tâtonnions depuis le début,
à la recherche de la meilleure démarche. De l’avis des présents,
celle de ce soir est à reconduire. Un bémol peut-être, pour la
prochaine fois, alterner quatre blancs puis quatre rouge. Huit rouge
d’affilé saturent le palais. C’est noté.
Mais,
venons-en aux vins de la soirée, dans l’ordre d’apparition ; 1-
La soirée a débuté par un 100% pinot noir, un Pernand-Vergelesses 2004
de chez Louis Jadot, une maison réputée de la Côte de Beaune. La robe
est sans surprise, rubis clair. Le nez est fruité (cerise), complété
par des notes de cuir, bien typé. La bouche, en revanche, manque un peu
de croquant. La finale, un peu courte, nous a laissé sur notre faim. A
regoûter… 2-
Le second vin proposé est une vieille connaissance, déjà dégusté dans
le millésime précédent, un 100% grenache, le Côtes du Ventoux La
Crillonne 2005. La robe est d’encre, Le nez est complètement fermé. Très
difficile d’orienter sa réflexion dans ces conditions. La bouche
n’est pas désagréable, mais sans éclat. Matière et tanins sont bien
présents. Un carafage de deux heures l’aurait peut-être mieux mis en
valeur. 3-
Vint ensuite un flacon identifié par aucun d’entre nous, un Bandol du
Château Jean- 4-
Puis vint le tour du flacon de Yves, à majorité syrah, un Coteaux d'Aix
en Provence du Domaine du Mas Bleu, cuvée Val des Vignes 2003. La robe
est pourpre et profonde. Le nez rappelle le vin précédent (ce qui
complique le travail des dégustateurs), sur des notes de fruits noirs, de
garrigue et d’épices. La bouche est soyeuse et élégante. 5-
La deuxième série a débuté par la dégustation d’un des meilleurs
vins de l’appellation Minervois, le Domaine de L'Oustal Blanc 2005, à
majorité grenache. La robe est violacée, sombre. Le nez est plus
complexe que ceux de la série précédente, avec un fruité très présent,
toute la palette des petits fruits rouges et noirs, complétée par des arômes
de cacao, de cuir noble et d’épices. La bouche est ronde et suave. Bel
équilibre, belle longueur, beau vin. Le top de la soirée. 6-
Un vin des Costières de Nîmes, pour continuer, Château de la Tuilerie
2001, à majorité syrah. Encore un vin à la robe profonde, avec des
reflets pourpres. Le premier nez est animal. A l’aération, le vin
s’affine et se complexifie, pour proposer des notes d’épices et de
chocolat. La bouche est ronde, souple et veloutée. Belle finale. 7-
Le septième flacon constituait l’un des pièges involontaires de la
soirée, un deuxième Bandol, le Château de Pibarnon 2003, à majorité
mourvèdre, donc, qui en a dérouté plus d’un, à commencer par celui
qui l’a apporté. La robe est soutenue (encore un). Le nez est déroutant,
rien d’habituel ! A l’aveugle, plusieurs sont partis sur des vins
corses, avec cépages autochtones ! C’est dire… 8-
Il fallait bien un Bordeaux pour compléter cette sélection, le rôle fut
confié à un Haut-Médoc, le Château Coufran 1997, à majorité merlot,
une fois n’est pas coutume. La robe orangée trahissait, donc, sa
dizaine d’années de vieillissement. Le nez, très bordelais, présente
des notes de fruits très mûrs, voire compotés, complétés par des arômes
de tabac, de cacao et de sous-bois. Belle tenue dans le temps pour cet étonnant
Cru Bourgeois.
Les
comptes une fois terminés, les "compétiteurs affamés", Président
en tête, se ruèrent sur les amuses bouches, pendant l’ouverture du
premier vin surprise. Après autant de cépages noirs, le blanc
s’imposait, histoire de se rafraîchir un peu le palais. C’est un
Pessac Léognan, qui s’en chargea, un Château Carbonnieux 2004, à
majorité sauvignon, bien entendu. La robe présente des reflets verdâtres.
Le nez est d’une grande complexité, sur les fruits blancs, les agrumes
et les fleurs blanches. Dommage que la bouche, en revanche, ne tienne pas
ses promesses et manque un peu d’ampleur. Comment
parachever un tel voyage gustatif ? En sortant des sentiers battus et
en proposant un vin Californien (une star Californienne, devrais-je dire),
fruit de l’association de Robert Mondavi (cf. Mondovino) et de Philippe
de Rothschild, un Opus One 2002. Belle robe rubis limpide. Nez complexe et
élégant, très cabernet (et pour cause, 95% de l’assemblage). Bouche
ronde et charnue. L’assistance a apprécié. Dommage que le prix soit si
élevé ! Outre
le jeu, les amuses bouches et les bouteilles surprise, la soirée a également
été agrémentée d’une dégustation de tartines à l’huile de
truffes, un petit délice tout simple (façon de parler), qui a accompagné
l’Opus One avec bonheur et a été l’occasion d’évoquer une
prochaine sortie de l’Asso au Domaine Truffier de Bramarel, à Grignan,
dans l’aire des Coteaux du Tricastin. A
suivre, donc… |
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