Dégustation "Régions diverses"

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- Bandol Domaine Tempier 2006 (5,4 sur 10)

- VDP des Côtes Catalanes Gauby Les Calcinaires 2006 (5,8 sur 10)

- Limoux sec Exception des 4 clochers 2005 ((5,1 sur 10)

- Lirac Domaine de la Mordorée Reine des Bois 2007 (5,8 sur 10)

- Collioure Le Mas Blanc Cosprons Levants 2003 (5,1 sur 10)

- Bergerac Tour des Gendres Gloire de Mon Père 2006 (4,1 sur 10)

- Saumur Château d'Eternes Le Grand Clos 2005 (6,3 sur 10)

- Saint-Emilion Grand Cru Château La Fleur Picon 2006 (6 sur 10)

Le résumé

Nous sommes ce soir 16 à jouer le jeu autour de la table pour essayer de mettre en application le savoir acquis au cours de nos précédentes dégustations. Par équipe de 4, nous devrons reconnaître les 4 blancs, puis les 4 rouges sélectionnés par Serge. C'est avec un certaine appréhension et une petite dose de moquerie que nous nous échauffons en nous remémorant quelques souvenirs cuisants d'une soirée précédente. Beaucoup n'avaient pas su reconnaître la bouteille qu'ils avaient amenés. La dégustation à l'aveugle est toujours un exercice périlleux.

Un tirage au sort a déterminé la composition des équipes afin d'équilibrer la présence féminine et l'ancienneté au club. Nous n'attendons plus qu'Isa et Pascale, coincées dans les embouteillages Aixois. Tout le monde se fait du souci... car elles amènent le deuxième plat principal de la soirée ;-)

Après avoir expliqué le déroulement de la soirée et accueilli le nouveau venu, Damien, nous commençons le service des vins. Chaque membre d'une équipe s'occupe de servir un vin blanc. Nous disposons donc des 4 verres en même temps pour exercer nos talents.

Les messes basses vont bon train et chacun se forge un avis en analysant la robe, le nez et les cépages présents sur le tableau. Les 4 vins partagent une robe claire et même très claire pour le 2ème.

Le 1er vin servi dégage des arômes de raisin fruité, de muscat. On ne sent aucun élevage : VDP Côtes Catalanes

Le 2ème vin dégage une senteur de bonbon anglais acidulée et très peu d'élevage: Lirac

Le 3ème vin a un nez très discret, une amertume en fin de bouche et un élevage marqué : Bandol

Enfin, le dernier vin est complètement masqué par un élevage trop marqué : Limoux

Chacune des équipes présente ses arguments qui se révèlent tous pertinents, selon le ressenti de chacun mais au final la surprise est toujours là. Les scores font à peine état de la moyenne (2/4). L'équipe D marque un seul point.

Pour se remettre de nos émotions et continuer à échanger les points de vue, le plat de Lionel est servi pour tester les accords met/vins : De délicieuses côtes de porc sauce crème et champignons.

Serge nous propose alors un premier flacon surprise : un chablis 1er Cru Vaillons 1989 du domaine Moreau : magique, d'un équilibre parfait avec sa minéralité et son gras habituel sur des notes de beurre et d'une très belle longueur ! L'accord est parfait avec le plat.

Nous passons ensuite aux 4 vins rouges. L'exercice se répète et nous échangeons le résultat de nos analyses : Nous commençons par échanger autour du premier vin (le 8ème, on commence par la fin, pour embrouiller Serge...) : robe grenat, nez sur les fruits rouges. Tout le monde s'accorde à dire qu'il s'agit du Saint Emilion, par déduction ou par élimination. Patatras, le premier verdict tombe : il s'agit en fait du Saumur tous trompés par le cabernet franc...). Aucune équipe ne marque et cela annonce une suite plutôt difficile. Les piques fusent de tout bord !

Nous passons ensuite au 6ème vin avec une robe plus foncée, un nez fumé et des tanins prononcés. 3 équipes reconnaissent le Bergerac avec soulagement.

Le suspense reste complet avant d'aborder le 7ème vin : une robe grenat, un nez de violette. 3 équipes y voient une syrah alors qu'il s'agit en fait... du Saint Emilion !

Le dernier vin (le 5ème) est du coup dévoilé instantanément et l'observation pouvait le confirmer avec sa robe évoluée. 1 seule équipe marque.

Le bilan des rouges est plutôt mitigé pour toutes les équipes sauf la C qui obtient encore la moyenne.

Classement final : C (4 pts), A (3 pts), et B et D ex-æquo (2 pts).

Cette séance avec les rouges laisse un sentiment plutôt amer que nous nous empressons de gommer en dégustant les magnifiques pieds et paquets.

Puis, pour accompagner le dessert, une belle tarte aux noix, Serge part nous chercher une très vielle bouteille de vin jaune : un Château Chalon 1959. Le nez est sur des arômes de noix, rancio et la bouche étonne avec une belle acidité marquée. Les réactions sont plutôt binaires : on aime pas ou on adore.

La soirée se termine et c'est encore une belle leçon d'humilité pour les dégustateurs que nous sommes !

Merci à tous ceux qui ont rendu cette soirée possible !

Nico

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